Le Panthéon est un monument français destiné à honorer la mémoire des grands personnages de la République française. Ce mythique monument est situé dans la Ville-Lumière plus précisément en plein centre de la place du Panthéon dans le Quartier latin. Une merveille du point de vue architecturale, le Panthéon est un symbole honorifique pour la France. Découvrons-en plus sur ce monument.
L’histoire du Panthéon
Selon l’histoire, suite à sa guérison d’une grave maladie après avoir prié la Sainte Géneviève, le roi Louis XV décida d’ériger un monument en son honneur. Ce monument était prévu à l’origine pour être une église qui garderait la châsse de Sainte Geneviève. Pour la construction, le roi nomma en 1755 l’architecte Jacques-Germain Soufflot qui finit les travaux en 1760. La sainte Geneviève était la seule à y être enterrée à cette époque. En 1790, après la révolution, l’État décida de transformer l’église en nécropole nationale. Désormais, ce lieu devient un temple destiné à être le tombeau des grands hommes de la liberté française.
Le Panthéon : son architecture
Le bâtiment du Panthéon a les dimensions de 110 m pour la longueur et de 84 m en ce qui est de la largeur. Il possède plusieurs façades dont la principale est composée d’un portique composé de 22 colonnes qui rappellent celles des corinthiens. Cela fait de ce bâtiment un monument électrique, car il emprunte aux civilisations passées de nombreux éléments qui font partie de son architecture. On y retrouve à son sommet, un fronton triangulaire dont la réalisation a été faite par David d’Angers. Ayant pour couronne un dôme haut de 83 mètres, le Panthéon a une forme semblable à une croix grecque. « Aux grands hommes, la patrie reconnaissante » est l’inscription que l’on retrouve à l’entrée.
Le choix des personnalités
En 1791, c’était à l’Assemblée constituante de décider de quelle personnalité aurait pour dernière demeure le Panthéon. Ensuite, c’est la Convention qui prit le flambeau en 1794 pour le passer à Napoléon 1er sous le Premier Empire, avant que les députés s’en emparent sous la IIIe République. Jusqu’à ce jour, c’est au président de la République française de faire ce choix. Par ailleurs, la famille de la personnalité choisie a son mot à dire. Elle peut donc accepter tout comme refuser.